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 › Articles › Le point sur la grande nacre de Méditerranée

Le point sur la grande nacre de Méditerranée

Date de publication : 25 Nov 2020

Comme nous le faisons régulièrement depuis le début de l’épizootie qui touche Pinna nobilis, le Pr Nardo Vicente fait le point sur les perspectives d’avenir de l’espèce, des poches de résistance aux espoirs de développement larvaire.

Le constat est sans appel : actuellement, les seules populations saines en France se rencontrent dans les lagunes, par exemple dans l’étang de Thau, où de récentes études* montrent que les nacres sont en bonne santé, ou dans les étangs de Diana et d’Urbino en Corse, et en certains milieux littoraux sous l’influence des eaux du Rhône. « En milieu ouvert, confirme Nardo Vicente, seuls quelques individus isolés nous ont été signalés, notamment à Port-Cros où trois nacres âgées de 2 à 3 ans ont été observées et marquées au mois de septembre. C’est également le cas aux Embiez, ou en d’autres lieux où l’on en trouve une ou deux toujours vivantes, là où elles étaient autrefois extrêmement nombreuses. » Lors d’une plongée effectuée ce vendredi 13 novembre à Port-Cros, nouvelle plus positive, une scientifique du MIO  a observé huit nacres vivantes. Mais rien ne permet d’assurer que ces nacres isolées, à moyen terme, survivront au parasite.

Des prélèvements pour sauver l’espèce

En France, mais aussi en Espagne, des prélèvements ont été effectués pour tenter d’isoler des individus sains. Quelque 200 nacres, prélevées dans l’étang de Thau par l’équipe du CRIOBE (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement) de Perpignan, ont ainsi été récemment « mises à l’abri » en aquarium. José Rafael Garcia March, Directeur de l’IMEDMAR de Calpe en Espagne, ancien élève de Nardo Vicente, a lui aussi prélevé un certain nombre d’individus depuis le début de la parasitose. Le but premier est de conserver des nacres en bonne santé jusqu’à la fin de la crise parasitaire, mais il faut aller plus loin. D’une part en obtenant la reproduction de ces individus, une technique aujourd’hui maîtrisée (thèse de Béatrice de Gauléjac sous la direction du Pr Vicente en 1993), « mais aussi, précise Nardo Vicente, en obtenant le développement larvaire ; nous y sommes parvenus en 2014, Jusqu’à la larve fixée (Thèse de Sergio Trigos réalisée à l’IOPR sous la direction du Pr Vicente et présentée en 2017 à l’Université Catholique de Valencia).  Les chercheurs du   CRIOBE, entreprennent actuellement les mêmes expériences.

Envisager des réimplantations

« Si l’on parvient à obtenir de jeunes individus, explique Nardo Vicente, il faut ensuite les faire grandir en milieu contrôlé pendant au moins un an avant de les réintroduire dans le milieu, comme nous l’avons déjà fait dans les laboratoires de l’Institut depuis la fin des années 90. Mais la mortalité juvénile est importante. » La réimplantation de ces juvéniles, une fois l’épizootie terminée, pourrait constituer une solution pour reconstituer les populations. C’est en tout cas l’une des pistes évoquée notamment par l’UICN, qui, rappelons le, a inscrit l’espèce sur sa liste rouge des espèces menacées, et l’a classée « en danger critique d’extinction ».

Un renouvellement larvaire limité

« Pour l’instant, rappelle Nardo Vicente, le renouvellement larvaire ne peut avoir lieu que dans les étangs littoraux et les étangs corses (Diana, Urbino) où les populations échappent à l’épizootie et se maintiennent. Nous développons d’ailleurs un programme dans ces étangs avec le soutien de l’OEC (Office de l’environnement de la Corse). » Et lorsque l’épizootie sera terminée, c’est sans doute plutôt à partir de ces populations que l’on pourra imaginer un essaimage vers le milieu ouvert. On peut également espérer que des populations résiduelles parviennent à développer une forme de résistance au virus. Mais rien pour l’instant ne permet d’imaginer à quelle échéance.

Photo Mathieu Foulquié, étang de Thau.

Nardo VICENTE- La Grande nacre de Méditerranée Pinna nobilis. Un coquillage bivalve plein de noblesse. Sciences Technologies Santé. Ed.Presses Universitaires de Provence (2020).

*Inventaire et état de santé des populations de Pinna nobilis (L.1758) dans l’étang de Thau (Hérault, France), 2020. Mathieu Foulquié, Renaud Dupuy de la Grandrive, Nicolas Dalias et Nardo Vicente.

Retrouvez l’article complet sur le site de Marine Life

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